Il y a vingt ans, la loi handicap était promulguée, marquant un tournant majeur pour les droits des personnes concernées. Cette législation ambitieuse visait à garantir l’égalité des chances, la participation à la vie publique et une pleine citoyenneté pour les personnes handicapées. Parmi les objectifs principaux de cette loi figurait l’accessibilité universelle, notamment à travers l’adaptation des infrastructures telles que les bâtiments publics dotés d’ascenseurs. Aujourd’hui il y a eu de grandes avancées mais de nombreux défis subsistent. Saulière, spécialiste des élévateurs en Occitanie dresse un court bilan de la situation.
Depuis 2005 et la loi handicap, des améliorations notables ont été observées concernant l’accessibilité des ascenseurs. Beaucoup d’établissements recevant du public (ERP) ont entrepris les travaux nécessaires pour se conformer aux normes, facilitant ainsi le déplacement des PMR au quotidien. Un des exemples majeurs sur les dernières années est l’univers des gares. Dans celles-ci ont installé massivement des ascenseurs pour accéder aux quais et des bandes podotactiles pour améliorer non seulement l’accessibilité mais surtout la sécurité. Des initiatives comme celles-ci sont à l’origine d’une meilleure inclusion et de plus de possibilité d’autonomie dans les espaces publics.
Malgré ces avancées, des obstacles subsistent. L’accessibilité via ascenseurs reste inégale selon les régions et les types de bâtiments. Par exemple, en 2024, seuls 43 % des ERP étaient totalement conformes aux normes d’accessibilité, contre 15 % en 2015. Les bilans dressés par les pouvoirs publics et des organismes indépendants font état de lourdeurs administratives et de manque de coordination entre les acteurs locaux qui freinent parfois l’utilisation des fonds dédiés à l’accessibilité. En 2025, ces disparités territoriales doivent s’estomper afin de ne plus limiter la participation pleine et entière des personnes en situation de handicap à la vie en société.
Pour répondre à ces défis, il est crucial que les pouvoirs publics, les entreprises et la société civile redoublent d’efforts. Cela implique une harmonisation des politiques d’accessibilité, une allocation efficace des ressources et une sensibilisation accrue aux besoins des personnes en situation de handicap. L’expérience quotidienne de celles-ci doit être totalement au cœur des préoccupations pour construire une société véritablement inclusive.
En somme, bien que des progrès significatifs aient été réalisés depuis la loi handicap de 2005, il reste du chemin à parcourir pour éliminer les obstacles restants. Une mobilisation collective est essentielle pour garantir que chaque individu, indépendamment de ses capacités, puisse se déplacer librement et participer pleinement à la vie sociale. Chez Saulière nous travaillons quotidiennement à rendre les espaces publics accessibles et c’est un sursaut collectif que nous souhaitons dans un avenir proche pour qu’enfin soient remplis les objectifs initialement prévus.
